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Le tourteau de tournesol, notable pour sa teneur en acides aminés soufrés et l'absence de facteurs antinutritionnels intrinsèques, pourrait être une alternative intéressante au tourteau de soja importé, à condition d'en augmenter la teneur en protéines et de réduire celle en fibres
Il s'agit du quatrième tourteau oléagineux en termes de production mondiale, après ceux de soja, de colza et de coton (Oil World, 2011). Ce tourteau est couramment utilisé comme matière première dans l'alimentation animale dans de nombreux pays, y compris la France.
Il existe une grande variété de tourteaux de tournesol disponibles sur le marché, allant des produits très fibreux aux farines riches en protéines et de haute qualité nutritionnelle. Les tourteaux de tournesol sont produits à partir de graines entières ou décortiquées, soit par déshuilage partiel (teneur en huile résiduelle de 8 à 15 %), soit par déshuilage presque total (teneur en huile résiduelle d’environ 2 %). Leur qualité dépend des caractéristiques de la graine (composition chimique, ratio coques/amandes, aptitude au décorticage), elles-mêmes influencées par la variété, les conditions de culture et de stockage, ainsi que par le procédé de trituration (décorticage, déshuilage) (Golob et al., 2002 ; NRC, 1973).
Bien que les tourteaux de tournesol contiennent moins de protéines et beaucoup plus de fibres que le tourteau de soja, ils sont bien valorisés dans les aliments pour ruminants et lapins, et sous certaines conditions, pour porcs et volailles. La teneur élevée en fibres constitue cependant un obstacle à leur utilisation chez les monogastriques, notamment pour les jeunes animaux.